“Le PSG, c’est un type qui a acheté le costard et les chaussures les plus chères, mais finit toujours par marcher dans la merde”, de la poésie populaire et réaliste signée Julien Cazarre.
Oui, le Paris SG est un club de flambeurs et ça ne date pas de l’arrivée des Qataris en 2011. Il faut remonter à la création du club, un certain 12 août 1970. Depuis ses débuts, le PSG a fait du spectacle la raison de son existence avec un certain art de la débandade trop souvent répété. Rares sont ceux qui réussissent à mêler spectacle et succès.
Dés sa montée en division 1 lors de la saison 1971/1972, le PSG n’était rien mais a tenté de recruter Pelé – le dieu du foot qui venait de remporter sa 3ème Coupe du Monde. Sans s’en rendre compte, les Qataris entretiennent cette tradition en recrutant un joueur comme Neymar. Flamboyant, inconstant, énervant et hédoniste, la star brésilienne incarne à lui seul ce qu’est le PSG. Ce club tel un enfant capricieux qui préfère plaire, séduire et attirer l’attention plutôt que de gagner.
Le supporter du PSG s’est également imprégné de ce sens du burlesque et de la dramaturgie en redoutant toujours la nouvelle péripétie qui mènera, inéluctablement, son club vers sa perte. Pour confirmer cette théorie, il faut revenir en 2017 – l’année où le PSG fût capable de mettre 4-0 au Barça et de réussir à inscrire un nouveau mot au dico – la “remontada” – après avoir perdu 6-1 au retour. C’est ça Paris.
Il faut dire que le PSG est encore un club jeune. L’âge où l’on vit tout intensément, dans la victoire comme dans la défaite. L’âge où les émotions prennent le pas sur la raison.
Un âge où l’on rêve encore et où l’on peut facilement tomber dans la superstition ou la fatalité. Quel autre club que le PSG peut se vanter d’avoir été planté par autant de ses ex ? Loko, Cana, Fiorèse, Gravelaine, Heinze, Sankharé, Bodmer, Cabaye, Ouédec, Simba – sans citer tous les autres – ont tous marqué au moins un but contre nous une fois passés chez l’ennemi. Pour finir en beauté, il faut revenir à la finale de la Ligue des Champions 2020. Perdre 1-0 face au Bayern imbattable de Flick était après tout logique mais que ce but des munichois soit marqué par Coman, et de la tête en plus, l’est tout de suite beaucoup moins. Oui, le PSG est un club maudit aussi.
Le PSG est à l’image de sa ville : admiré autant que détesté. Le PSG a toujours été un club de flambeurs qui ne sont pas faits pour gagner mais offrir de l’émotion.
Ce PSG est imprévisible. On peut s’attendre à tout avec lui et c’est pour ça que je l’aime.
Je reçois tes articles… nickel!!
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Merci d’avoir participé à la phase test. C’est parfait. Merci beaucoup.
Le PSG a toujours voulu se montrer comme un club ambitieux. Cependant l’ambition est parfois proche de la déraison. Parfois tu fais des panic-buy qui se traduisent par de cuisant échecs. Mais c’est ce qui rend ce club à part.
Si l’ennemi achète une top-star tu dois en prendre 2. Se montrer au dessus des autres.