Le PSG, comme un arbre dans la ville.

Le PSG doit se sentir bien seul dans une agglomération de plus de 10M d’habitants et c’est une exception française. Dans toutes les grandes capitales européennes, plusieurs clubs cohabitent.

A Londres : 6 à 7 équipes (selon les années) s’affrontent lors de derbys aussi intenses sur le terrain que dans les tribunes. Nous pouvons citer Arsenal, Chelsea, Tottenham, West Ham, Crystal Palace, Watford et Fulham. On peut ajouter le derby mancunien entre United et City et celui entre Liverpool et Everton.

A Madrid, il y a le Real Madrid, Getafe, l’Atletico Madrid et le Rayo Vallecano. Même à Barcelone il y a le derby entre l’Espagnol et le Barça.

En Italie, il y a des derbys dans 3 grandes villes : à Milan entre le Milan AC et l’Inter, à Turin entre la Juventus et le Torino et bien sûr dans la capitale italienne entre l’AS Roma et la Lazio.

A Lisbonne c’est la même histoire entre Benfica et le Sporting Portugal. 

Même dans des championnats moins relevés, il y a des derbys quasiment tous les week-end : à Moscou entre le CSKA, le Lokomotiv, le Spartak et le Dinamo – à Athènes entre l’Olympiakos, le Panathinaikos et l’AEK ou encore en Turquie avec des affrontements électriques entre le Galatasaray, le Besiktas et Fenerbahçe.

Cette concurrence au sein d’une même ville crée de l’émulation. Ces multiples derbys ou les joueurs donnent le maximum pour leurs supporteurs offrent l’opportunité à toutes ces équipes de se préparer pour des matchs à haute intensité.

Nos clubs français le payent en Ligue Europa face à ces équipes de championnats dits “inférieurs” mais c’est surtout le PSG qui en fait les frais quand arrive le printemps et que le niveau des équipes adversaires augmente. Que le PSG n’ait pas de concurrence dans son pays passe encore mais il n’en a pas non plus dans sa propre ville et ça lui manque. 

Le 2ème inconvénient est la pression médiatique. Certes, elle est la même (voire pire) dans les autres pays mais elle est répartie et se divise chez nos voisins européens. En France, on ne parle que du PSG, le seul et unique club de la capitale qui cristallise toutes les jalousies et autres rancœurs.

C’est dans les années 80 que le PSG a remporté ses premiers titres et comme par hasard il y avait un 2ème club dans la capitale : le Racing Club de France.

 

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